18.2.12

Nouveau piercing, mais ça n'a rien à voir.

Je suis de mauvaise humeur. Mais comme mes deux messages précédents (qui datent) sont déjà des coups de gueule, essayons de faire comme si...

Septembre 2011, nouveau départ, nouvelle ville, nouvelle école, nouveaux amis. Des gens biens, des études passionnantes, de bons moments à passer au soleil en somme.
Oui mais voilà, février 2012. Plus grand chose de nouveau. Les gens sont toujours géniaux, un peu moins d'enthousiasme pour les cours mais rien de dramatique. Alors qu'est-ce qui se passe ?
Paris me manque. Ma vie d'avant, mes sorties. Pas le temps de s'ennuyer, de se demander que faire de ma journée. Le temps est plus long ici. Pourtant, je suis plus épanouie. Je confirme ma personnalité, mes choix, mes envies. Pourquoi ne pas se satisfaire de ça ? "C'est moi qui décide". Et je crois que le fond du problème, c'est que j'ai décidé d'aller un peu mal. Que les gens sentent mon mal-être latent qui ne demande qu'à exploser. Qu'on s’intéresse à mon désarrois. Non j'en fais trop, je vais pas si mal.
Tout à l'heure, j'ai cru que j'allais fondre en larmes. Le prochain qui me demandait si tout allait bien allait recevoir en pleine face une crise existentielle. Non, je vais pas si bien. Le pire dans tout ça, c'est que je ne sais pas trop pourquoi. Enfin, c'est pas vrai. Je sais parfaitement. Un amoureux, un beau corps, une parfaite aisance en société, une culture infaillible dans tous les domaines, des gens à qui téléphoner sans avoir peur de les déranger. Une famille soudée et présente. Des tas de choses... On en veut toujours plus. Dans mon cas, je sais pas trop si ces "plus" seraient vraiment de trop.

J'ai envie de savoir écrire. Donnez moi une idée de départ et je ferai des étincelles. Demain, je fais :
- le ménage. Faut pas déconner.
- le repassage. Ca va un peu avec mais j'ai tendance à l'oublier.
- les retouches. Savoir si je sais faire de jolies photos.
- le scénar du récit photo. Histoire de me lancer.
- arrêter de broyer du noir. Parce que.

J'ai envie de pleurer. Sans raison.

Et merde, encore un message de détresse.