20.9.09

Insomnie(s)

Cette nuit, je ne dors pas. Du coup, je passe des heures sur Internet a esperer que mes yeux se ferment. Je fais le tour d'amazon, de topshop, de createurs trop chers pour moi, de blogs... et je me rappelle que, moi aussi, j'en ai créé un. Alors du coup, j'écris. Ma vie est plutot cool en ce moment. En fait, j'aime tous les projets que je fais (en l'air) comme inventer une machine qui rallonge les jours ou créer le medoc qui me donnerait suffisamment d'energie pour ne pas avoir besoin de dormir (non, pas la coke). Plus serieusement, me mettre à la photographie. C'est un désir qui remonte à un sacré moment déjà mais, à defaut d'être fourmi, je suis d'humeur dépensière ces derniers temps. Des investissements, certes, mais est-ce bien raisonnable? Parfois, je le suis trop (non pas 3 fois la même culotte à 10 euros aussi belle soit-elle), parfois pas assez (mais oui je peux prendre le premier metro, dormir 30 minutes et enchainer avec une journée de 14 heures !). Les justes milieux, ca me fatigue à vrai dire. "Anaëlle, c'est pas l'aînée, ni la benjamine, elle n'est jamais dans les extrêmes, toujours au milieu". Aucune idée de ce que ca peut bien signifier mais l'idée ne me plait pas. Je m'égare... J'ai passé commande sur Amazon, parce que c'est dit, je me remets à lire. Les études cinématographiques, c'est cool, mais passer tout son temps devant un petit écran (non je n'avais pas le budget necessaire pour la taille au dessus du Macbook), ca devient usant. Si bien, que je ne sais plus parler, plus écrire, je fais des fautes d'orthographe atroces... Alors, je me plonge dans le théatre complet de Marivaux, dans les grands classiques d'Hugo et dans mes préférés de Zola... La culture, ca a du bon. Et puis, je m'organise des expos. Je planifie. Je note tout cela très precieusement dans mon petit Moleskine adoré. J'aime de plus en plus écrire. Et curieusement, mon imagination est tombée à zero ces derniers temps, moi qui inventais des histoires à dormir debout en "rédaction". Alors je parle de moi à la première personne. Egocentrique ? God, je hais ce mot. Pour plein de raisons. Il me plait d'écrire sans me poser de questions. Aucun lien logique entre ces deux phrases ? Certes. Et après quoi ? J'écris parce que j'aime former des phrases. Pas tant pour leur signification. E au moment même ou je dis ca je me rend compte de l'absurdité de mon raisonnement. Bien entendu que le fond est important. Sinon, je finirai negre au service du Président ou autre personnalité politique detestable. Le fait de penser m'assomme. Ca y est, je commence à avoir sommeil. Un peu.

27.8.09

Ce blog est triste. Il lui faut des images.
Je voudrais ressembler à ca :

Logorrhée.Logorrhée.Logorrhée.

Tant de choses à dire qui se bousculent dans ma tête. Et le moment venu : rien. C'est triste. Pas triste mais dommage. Non pas que ces choses là soient munies de tout interet (ce sont généralement des futilités). Poser des mots sur du papier, ou à défaut, sur le clavier brut d'un ordinateur. Je n'aime pas cet ordinateur, celui "du travail". Je ne jure plus que par mon Macbook. Il est beau (très beau), et docile. Je l'aime. Je mets moins de 2 minutes pour l'allumer et pour l"eteindre, il ne me fait jamais attendre, il est poli et serviable. Son clavier est tout doux, j'aime le féliciter quand il est obéissant. Je vais lui acheter un cadeau : une housse qui le protegera de tout être malveillant qui voudrait lui causer du tort (bon, d'accord, cet être-là c'est moi, ou plutôt ma maladresse légendaire). En parlant de légende, je n'arrive pas à ne pas visualiser Barney. Lila est ma sauveuse. D'habitude quand je regarde seule des comédies, je ris intérieurement devant mon petit écran, mais chaque fois que je me retrouve devant "How I met you mother", c'est inévitable, je ris. De bon coeur. J'adore les personnages, ils sont criants de verité, bien que je ne m'identifie à aucun d'entre eux. J'ai passé une bonne soirée hier. Vraiment. J'ai un peu trop bu et beaucoup trop fumé (et ce matin des nausées qui n'en finissaient pas - ce n'est pas encore passé) mais c'etait bien. Du bon temps à l'etat pur sans prise de tête. Lili etait superbe dans sa belle robe. Mon collègue m'agace. Quel nul quand meme ! Il est gentil mais très niais. Un beauf quoi. J'en ai assez des beaufs. La culture est tellement primordiale ! Je suis moi même très peu instruite (non, vraiment, je suis honnête) mais je m'y intéresse comme jamais. Et le fait de s'interesser suffirait selon moi à rendre les gens moins stupides. Cons. Je suis violente et méchante mais j'en ai marre. Certaines catégories de personnes m'insupportent. Les beaufs, mais aussi les "Wesh", les poufs-au-string-apparent, les vieux-qui-ralent-toute-la-journée... Je pourrais continuer mais penser à eux me rend furieuse. Furieuse de leur donner de l'interet. Intolerance c'est le mot. Et j'ai horreur d'agir comme ca, ca me rend encore plus idiote qu'eux. Je ne prend meme pas la peine des les aprécier, je pars de mes a priori et basta, plus de contact. Alors parfois, oui, je me dis que je vaux mieux qu'eux. Quelle vanité. J'en ai honte mais elle est sincère. J'ai faim. Je vais encore manger des crudités, je vais sortir de table pas rasasiée, je vais avoir mal au coeur jusqu'a 16h05 et c'est seulement en rentrant chez moi que je me restaurerai avec des aliments dignes de ce nom. Un verre de gaspacho Carotte-Orange-Coriandre. Hum... Mais avant, je vais voir Titoune, l'exilée. C'est incroyable comme les gens peuvent s'éloigner en un an. Ce n'est pas tant la distance (4000 km quand même...) ni la durée (un an !) mais nos caractères qui ne se ressemblent plus. On etait fusionnelles à un moment. Et quand on se retrouve, c'est super, mais j'ai ce pincement au coeur qui me rappelle le collège et ses années puériles. En matière d'amitié, j'en reviens toujours à penser à Léa. Tout va bien entre nous. Je crois même qu'on ne s'est jamais disputées toutes les deux. On est pas d'accord parfois (et tant mieux) mais ca ne cause pas de prise de tête plus que necessaire. Je crois que je vais arrêter d'ecrire. Finir par parler de Léa me convient très bien.

(stop)

25.8.09

Ennui mortel

Cette journée n'en finit pas.

J'ai un attrayant programme pourtant en sortant mais les heures ne veulent pas défiler jusqu'au magique "16h05". Heure à laquelle ma vie reprend son souffle :
1) je fume ma première cigarette de la journée (et dernière)
2) je sors de ce trou-du-cul du monde qu'est Nanterre
3) je me dirige pour faire des activités qui me donnent raison d'exister.
Cinéma, restau, shopping.

Oui, à 16h05, la vie recommence.


(Jusque 8h30 demain matin)

24.8.09

Le lundi au soleil...


C'est lundi, je suis au travail depuis 1 heure, je m'ennuie déjà, et pourtant, je n'arrive pas à déprimer.

Cette semaine, ILS reviennent. Tous.

Ma petite famille d'abord, qui va de suite réinvestir les lieux, salir le sol de la cuisine, refuser de nettoyer l'évier, avoir la flemme de faire les courses pour 3... On va à nouveau se disputer, se marrer pendant des heures pour des bêtises, sortir au jardin, passer des soirées devant l'ordinateur à ne rien faire... Mais je ne serai plus seule, dans ce grand appart un peu triste. Et puis, s'ils me fatiguent, je peux toujours aller les voir…

Eux, les gens de la fac. Ceux que je considère déjà comme mes amis alors que je ne les connais que depuis quelques mois. On va d'abord fêter nos retrouvailles, puis un anniversaire, puis organiser la rentrée, et retrouver le train-train « cours-ciné-café-Pomme de pain… » Et de temps en temps, brunch dominical ou resto estival. Quel régal !

Et puis, elles. Mes chéries du lycée avec qui je partage beaucoup quand on est ensemble et si peu quand on s’éloigne. Toujours est-il qu’on se retrouve toujours avec la même complicité, les même fous rires et les même discussions…

Il y a aussi cette fille-là, ou plutôt ses textos illimités. Et sa petite voix de bébé au téléphone. Ses coups de gueule (qui s’expriment pas des « Wesh ») et ses coups de cœur (« il est trop chou »). Et nos langues de vipère…

Je vais aussi retrouver ma troupe de joyeux lurons. Mon groupe de théâtre. Ces gens-là que je connais depuis toujours. Qui m’ont vu grandir et qui me considèrent comme leur petite sœur. De nouveaux cours, de nouveaux enseignements, de nouvelles recrues même… Et une petite boule au ventre d’appréhension malgré tout. Je suis impatiente.

Et pour finir, c’est le retour de Léa. Comme le finale d’un feu d’artifice. (J’ai peur de pleurer de joie en la revoyant)


Je crois que j’ai envie d’être d’humeur joyeuse. ♥

" If you want to sing out, sing out

And if you want to be free, be free "

♪♪♪

21.8.09

C'est le chaos


J'ai des relans David Lachapelle.

J'AIME ♥ J'AIME ♥ J'AIME ♥ J'AIME ♥

Je ne sais pas quoi, qui, mais j'ai les papillons au ventre et l'envie de serrer très fort les bras, de me sentir enlacée comme jamais.

Léa, reviens.



(stop)

Readers around?

J'aimerai être lue et comprise. Mais je n'ose pas. Je ne m'affirme pas. Je suis peureuse.

La peur de me livrer aux autres. De me confier à l'état le plus fragile.

Parler de mes problèmes n'a jamais été un handicap. Au contraire et c'est ce qui m'a valu très jeune l'adjectif qualificatif "mature".

Je ne voulais pas l'être. Je veux rester enfant, avoir à nouveau 10 ans et m'amuser à des jeux niais et sans importance.

Je suis fragile au fond. En apparence, je suis heureuse (et je pense sincérement l'être) mais la douleur réapparait parfois.

Et l'ennui fait malheureusement partie des facteurs déclencheurs.



Ca y est ! J'ai à nouveau la sensation de me plaindre alors que ce n'est vraiment pas le but !

Passion

Je suis une fille à la fois ordinaire pour les gens originaux et originale pour les gens ordinaires.

J'aime pourtant que l'on s'interesse à moi, que l'on me trouve charmante, cultivée, drôle...
J'aime paraître, j'existe grâce au regard des autres.

Je suis superficielle.


Malgré tout, la spontanéité joue un grand rôle.
Je suis maladroite, gaffeuse et stupide.


Je me rêve séduisante, captivante, attractive, passionnante (à defaut d'être passionnée).

Besoin d'amour.


Je suis une femme-enfant au grand coeur. Vide.

20.8.09

Far away...

Des choses à dire, à écrire, du temps à tuer, une personnalité à confirmer, un univers à découvrir, se chercher, se ressembler, essayer, recommencer...

Des fonds d'écran à rechercher pour commencer.

Une envie de conte de fées


Il était une fois une jeune étudiante,
Rêveuse,
Gentille,
Coquine,
Douce,
Aimante,
Passionnée,
Naïve,
Mature,
Enfantine.
(stop)












Je veux une baguette magique.