28.3.12

Saaaaaalut !

Je vais faire court et bref, je suis déjà épuisée.

J'aime bien relire ce que j'écris les nuits d'insomnie. Je me confie. A personne, certes, mais il est toujours satisfaisant de pouvoir mettre des mots sur mes pensées. Des mots jolis. J'aimerai en connaître plein et n'utiliser que ceux-là.

C'est ce blog qui m'a inspirée mon récit photo. Dingo non ? Dingus, je dirai même plus !

Bon et puis, je suis encore en stand-bye sur un joli garçon. Il me plaît, il a une copine. J'ai déjà entendu ça quelque part.
J'y vais ? Je tente le tout pour le tout en espérant qu'on redémarre comme deux camarades juste après ? Il me manque une sacré paire de couilles pour ça. Je suis entrain de m'attacher, je le vois bien. Je ne le regarde pas comme avant, je pense à lui souvent. Faut dire qu'il est beau, intelligent, drôle et attachant. Qu'y puis-je ?

Ne cherchez aucun lien entre tout cela, il n'y en a pas.

18.2.12

Nouveau piercing, mais ça n'a rien à voir.

Je suis de mauvaise humeur. Mais comme mes deux messages précédents (qui datent) sont déjà des coups de gueule, essayons de faire comme si...

Septembre 2011, nouveau départ, nouvelle ville, nouvelle école, nouveaux amis. Des gens biens, des études passionnantes, de bons moments à passer au soleil en somme.
Oui mais voilà, février 2012. Plus grand chose de nouveau. Les gens sont toujours géniaux, un peu moins d'enthousiasme pour les cours mais rien de dramatique. Alors qu'est-ce qui se passe ?
Paris me manque. Ma vie d'avant, mes sorties. Pas le temps de s'ennuyer, de se demander que faire de ma journée. Le temps est plus long ici. Pourtant, je suis plus épanouie. Je confirme ma personnalité, mes choix, mes envies. Pourquoi ne pas se satisfaire de ça ? "C'est moi qui décide". Et je crois que le fond du problème, c'est que j'ai décidé d'aller un peu mal. Que les gens sentent mon mal-être latent qui ne demande qu'à exploser. Qu'on s’intéresse à mon désarrois. Non j'en fais trop, je vais pas si mal.
Tout à l'heure, j'ai cru que j'allais fondre en larmes. Le prochain qui me demandait si tout allait bien allait recevoir en pleine face une crise existentielle. Non, je vais pas si bien. Le pire dans tout ça, c'est que je ne sais pas trop pourquoi. Enfin, c'est pas vrai. Je sais parfaitement. Un amoureux, un beau corps, une parfaite aisance en société, une culture infaillible dans tous les domaines, des gens à qui téléphoner sans avoir peur de les déranger. Une famille soudée et présente. Des tas de choses... On en veut toujours plus. Dans mon cas, je sais pas trop si ces "plus" seraient vraiment de trop.

J'ai envie de savoir écrire. Donnez moi une idée de départ et je ferai des étincelles. Demain, je fais :
- le ménage. Faut pas déconner.
- le repassage. Ca va un peu avec mais j'ai tendance à l'oublier.
- les retouches. Savoir si je sais faire de jolies photos.
- le scénar du récit photo. Histoire de me lancer.
- arrêter de broyer du noir. Parce que.

J'ai envie de pleurer. Sans raison.

Et merde, encore un message de détresse.

20.6.11

Camarade Cohen !

Ca recommence. Je m'agace. Les gens m'agacent. Pourquoi tout le monde pense la même chose de moi sans me demander mon avis. Merde ! Non, je ne suis pas tout le temps gentille. Oui, je dis des saloperies. Oui, j'ai besoin d'être regardée comme une femme et pas comme une amie.

Prix de la camaraderie, mon cul, oui ! J'en ai assez, d'être là pour le monde entier sans que le monde entier soit là pour moi. Et je ne sais pas changer ça. J'essaie d'être différente mais mon naturel "généreux" reprend le dessus.

Et puis, mon physique "généreux" aussi, qui m'empêche de me sentir bien. De draguer sans complexe. Je séduis, j'essaie, mais toujours pour que finalement le mec qui me plaît me passe sous le nez. Espèce d'idiote.

Idiote aussi parce que complexée d'inculture. J'aimerai pouvoir citer tout le monde dans le vent, tous ces réalisateurs et ces noms de films en les ayant vus mais j'en suis incapable alors tant pis. Je fais avec, quitte à passer pour la plus stupide, la moins avertie.

Et puis merde. J'y arriverai moi aussi. Faut juste qu'on m'explique.

14.6.11

Pour combler un vide

Besoin d'être malheureuse et de le faire savoir. Arrêter de sourire et de dire que tout va bien. C'est pas vrai. Des gens me manquent. D'autres réapparaissent alors que je me force d'ignorer leur existence depuis tant de temps. Les gens autour de moi souffrent et j'ai du chagrin.
J'en ai assez d'être joyeuse, vivante et de bonne humeur. Non, aujourd'hui, j'ai besoin des gens pour m'aider à passer ces moments difficils.
Passe difficile qui me mène vers de l'insécurité aussi. Que faire ? Dieu me le dira ? J'attends toujours qu'il se manifeste, pour le moment, il refuse de s'adresser à moi et continue de me faire croire que je suis plus heureuse sans lui.
Que les gens soient heureux loin de moi, certes, mais qu'ils ne m'oublient pas c'est important.

Besoin d'être en retard aussi, mais c'est un autre problème, celui de se sentir désirée.

Besoin d'aimer.

20.2.11

Ituobani

Il est toujours drôle de voir comme les nuits m'inspirent.
Je relis mon message précédent... Hum, brouillon.

Mais aujourd'hui je suis de bien meilleure humeur. Je veux positiver, faire comme Lorie et danser en rythme sur une musique entraînante qui donne la pêche. Oui, pour Lorie, je déconnais.
Partir en voyage, en illimité. NYC, check. Europe centrale, en cours de négociations. Berlin avec ma Dream Team, un fantasme.

A 20 ans, on vit ses rêves, j'aurais ensuite tout le temps pour les regretter. Alors oui, je suis prête a claquer toutes mes économies inexistantes, à négocier avec mes parents et à financer tout ça. Vivez jeunesse ? Voyagez plutôt ! Faites la fête ! Bourrez vous la gueule à en avoir mal au crâne le lendemain ! Dansez sans complexe sur de superbes escarpins rouges de 10 cm ! Oubliez qui vous êtes et qui vous regarde, riez de bon coeur et aimez les gens qui le méritent. Et répandez la bonne parole comme dirait l'autre. Hum, cet autre là...

Sans fin, je suis crevée. Purée, cette flemme !

5.1.11

La répudiée - E. Abecassis

Je m'appelle Anaëlle, j'ai 20 ans.
Non.

"Je m'appelle Rebecca, j'ai 20 ans."

Je ne peux pas délibérément prendre mon véritable nom pour écrire, pour parler de moi.
A l'adolescence, poussée par ma mère, je rêvais d'écrire un roman. Alors je prenais ce nom là pour mon héroïne. Mon second prénom.

"Je vais vous raconter mon histoire."

N'importe quel bouquin pourrait commencer comme ça. Mais pas le mien, mon histoire n'existe pas. Mes petites années de vie sur Terre ne suffisent pas à écrire un roman. Et pourtant, j'ai tant de choses à dire.
Pas aujourd'hui, en général.
Aujourd'hui, j'ai envie de rien. D'une douche, d'une cigarette, d'un homme à côté de moi et c'est tout. Enfin non, j'exagère. J'ai envie d'être demain soir, de ne plus avoir de partiels. Non, j'ai envie d'être dans deux semaines pour avoir les résultats de mes partiels. Mouais, pas si sûre que je veuille ces résultats en y réfléchissant (sauf celui de mardi où pour la première fois je me suis dit que je pouvais avoir une bonne note à cette dissert). Des fois, j'ai envie de me sentir intelligente (un peu). La preuve, si vous me demandez "Faut-il aimer le cinéma ?" je peux vous répondre en 1 copie et demi. La sse-cla !
Ah oui, je parle verlan de temps en temps. Je trouve ça marrant (même si je suis la seule que ça fait rire).
En ce moment, je m'insupporte et je ne sais pas comment fait mon entourage pour me supporter. J'ai toujours l'impression d'en faire trop. J'ai pris de l'assurance. Trop. Parfois je suis arrogante. Dieu ce que je déteste les arrogants. (Et Dieu, ce que j'ai pas envie d'aborder le sujet de la religion maintenant). Va savoir pourquoi je continue à jurer en invoquant le nom du Seigneur, l'Eternel notre Père qui m'a faite femme. Haha, non j'ai dit que j'avais pas envie d'en parler.
Que disais-je ? Que j'ai changé. Ces dernières années, et encore plus ces derniers mois. De un, je suis devenue "la meuf sociable de la fac". Marrant pour la gamine de 11 ans qui avait des idées suicidaires tellement elle avait pas d'amis.
Vous savez, je pousse toujours la vanne un peu trop loin. Je titille les gens, jusqu'à l'agacement. Je suis devenue la meuf chiante. Et puis, j'ai des gros problèmes de langage, j'arrive pas à m'exprimer, je bégaie, j'inverse les mots. Une plaie. Anaëlle-la-plaie à votre service, bonjour ?

Je suis censée réviser là. Mais je ne peux pas. Et puis je n'en ai aucune envie. J'ai un tempérament de feu quand même. Ma volonté contrôle chacune de mes faits et gestes. Le dentiste dit tout le temps que je sais ce que je veux et que je fonce. "Analytique et synthétique" selon mon prof. C'est vrai pour la plupart des choses. Tellement que mon père croit que je suis orgueilleuse. Faut dire que je prends un malin plaisir à lui tenir tête. Si je veux quelque chose je me donne les moyens pour l'obtenir (le meilleur exemple reste mon putain d'indépendance à 19 ans qui vaut de l'or à mes yeux, j'en suis fière). Bref, le problème n'est pas que je ne sais pas ce que je vais devenir mais que je ne sais pas ce que je VEUX devenir. Fucking shit. Oui je jure en anglais, c'est plus classe, ca prouve que je regarde plein de séries et de films US.

J'ai souvent rêvé de l'idéal que je serais. Pas physique, c'est inutile, quand on est petite, ronde, avec une forme de visage qui ne vous plaît pas, on fait avec, on arrête de s'imaginer autrement. AU REGIME, ma brave fille. Enfin, pas aujourd'hui j'ai mangé comme 4. Normal, je révise. Enfin, je suis en période de révisions. Ok, je suis censée réviser et manger me faisait croire que tout allait bien. Donc, j'en reviens à mon moi rêvé (Freud si tu m'entends t'as du boulot, je suis vraiment détraquée). Hypocondriaque en ce moment. J'ai mal là, ici, je suis migraineuse, insomniaque, j'ai une tumeur au cerveau - obligé - si je continue ma dyslexie chronique. Glam'. Ah oui et puis chacune de mes écrits prouvent à quel point je suis dispersée ! Incapable de finir une idée sans observer le papillon voler à côté de moi et faire des digressions de ouf. Incorrigible. Mais j'y travaille.
J'aime bien mon côté sociable quand même quand je fais semblant d'être super à l'aise avec des gens que je ne connais pas. Sauf si c'est un garçon qui me plaît, bien entendu, je rentre dans ma bulle pour ne plus en sortir. Et quand je décide enfin d'en sortir c'est pour jouer les meufs trop sociables. Le rôle de la bonne copine. Ne parlons pas ici de ma (non) vie amoureuse.
Donc, la tchatche on la garde, en la modérant. La classe on la travaille. J'ai l'impression d'être un pauvre meuf du ghetto (de Vallau) quand je m'exprime. Quand j'essaie d'avoir un langage soutenu, mon petit frère se moque de moi, et je suis vite limitée (j'ai besoin de plus de culture). Je deviendrais dragueuse et sensuelle aussi. Et drôle (j'entends vraiment drôle, pas quand les gens rient à mes blagues stupides et à mes jeux de mots à la Devos). Citer Devos, check.
Je sais pas trop après. Si, cultivée. Référencée. Compréhensive. Généreuse. Aimable. Humble.

Je vais m'arrêter là. J'ai toujours ce terrible sentiment d'avoir besoin d'être lue. Léa ? Oui je vais lui envoyer le lien de ce blog. La seule personne à le connaître. Tant pis si je dérange sa soirée avec Z, elle ne m'en voudra pas. J'ai besoin de parler et de pleurer. Ecrire est une façon comme une autre de communiquer. Léa, je t'aime si tu me lis :)

Je vais retourner aux remakes ? Pas si sûr. Tant pis si je n'ai pas de mention me dit ma conscience pour se libérer de toute charge. Mais mon égo en a tellement besoin des toutes petites lettre "AB". Et même si la première lettre de l'Alphabet est trop occupée, la seconde ne pourrait que me combler d'avantage.

J'arrête d'écrire je pourrais faire ça toute la nuit. Peut-etre que je vais devenir écrivain ? Non, j'oubliais, pour ça il faut du talent. Et je ne connais personne à qui je pourrais faire lire mes écrits et qui serait capable de me juger OBJECTIVEMENT. Non Léa, pas toi. Maman non plus. Mamie encore moins.

Je m'en vais. J'éteins mon ordinateur. Presque. BORDEL !


9.3.10

Facebook nous perdra tous

Les gens prennent un plaisir malsain à se sentir différent. Moi la première, j'aime bien "jouer" les artistes un peu sensibles mais depuis quand la folie est-elle devenue un critère positif ? A force de se vouloir extravagants comme les autres on en finit par être des plus communs. Un euphémisme. Alors, je me dis qu'en acceptant d'être ordinaire je finis par être originale, vous me suivez ? (pour le coup, je peux me considérer toute seule puisque sans lecteurs)... je suis une fille commune dans une masse de filles communes. Il suffit de creuser un tout petit peu pour voir que je travaille à changer ça.

Dormir est une priorité.
(La seconde est de penser moins.)